- Eviter les interventions nerveuses. Les gestes doivent-être lents et précis.

- Eviter d’écraser des ouvrières.

- Ne pas ouvrir trop largement et inutilement une ruche.

- Ne pas paniquer et s’agiter si quelques ouvrières se montrent agressives. 

- Ne pas insister si l’agitation devient trop importante. Il est sage de reporter l’opération.

- Utiliser éventuellement des produits «calme abeilles» ou du tabac (à rajouter dans l’enfumoir). Le nitrate d’ammonium permet d’endormir la colonie!
 

- Intervenir dans la deuxième partie de matinée. A cet instant, les butineuses sont occupées et la température ambiante n’est pas encore trop élevée

- Ne pas écraser l’abeille ou le dard fixé dans l’épiderme car cela augmentera la quantité de toxine injectée.

- Enlever le dard en le grattant. La pince à épiler n’est pas conseillée car elle peut comprimer la réserve de venin.

- Laver à l’eau savonneuse et appliquer une crème antihistaminique ou une lotion tel que du synthol.

- On peut appliquer des glaçons pendant plusieurs minutes. Le froid ayant un effet vasoconstricteur, cela limitera l'extension de l'oedème. L'efficacité de cette méthode reste à démontrer.

- Selon nos "Grands-mères" l'application de vinaigre ou d'une queue de poireau aurait une action positive.

- Dans le cas ou la piqûre s’accompagne d’une sensation de malaise, il faut consulter un médecin. Celui-ci pourra prescrire des comprimés antihistaminiques, des corticoïdes ou procédera à une injection d’adrénaline. Ces produits stopperont la réaction inflammatoire et la chute de tension artérielle accompagnant cette réaction.

- Les personnes hypersensibles doivent soit renoncer à l’apiculture, soit disposer d’une pompe à venin et de corticoïdes injectables à la portée de la main. Un choc anaphylactique peut-être mortel.

- On peut envisager une désensibilisation (injection multiple de petites quantités de venin) tout en sachant que l'efficacité n’est pas garantie. De plus, la désensibilisation au venin d’abeille peut générer une hypersensibilisation envers d’autres allergènes. Le mieux est de consulter un allergologue qui saura prodiguer le meilleur conseil.