Place de l’abeille dans la classification
Nom féminin. Insecte social de l'ordre
des hyménoptères. Des abeilles fossilisées
datant de 25 millions
d'année ont été découvertes près de Bonn en Allemagne. les abeilles
sont parmi les rares insectes domestiqués par l'homme. Dans nos régions, Apis mellifica est considérée comme l'abeille à miel par excellence. Au sein de cette espèce ont distingue de nombreuses races comme l’abeille noire de Savoie. Organisation sociale et communication au sein de la ruche Chez les abeilles domestiques, la vie sociale tend à la perfection. Les colonies, dont certaines atteignent plusieurs dizaines de milliers d'individus (50000 en moyenne= 5 kg d'abeilles), sont composées de trois types d'individus.
Si vous voulez reconnaître une ouvrière, il existe une solution infaillible. Saisissez l'abeille dans votre main et patientez. Si vous ressentez rapidement une douleur vive, alors il s'agit d'une ouvrière!
Si vous n'avez pas d'ouvrière sous la main, lisez les informations qui
suivent. 2. la femelle féconde, ou reine, unique dans la colonie, remarquable par le développement complet de son appareil reproducteur et par l'importance de son abdomen, si long que les ailes repliées ne le recouvrent que partiellement ; 3. les femelles stériles, ou ouvrières, pourvues d'un long appareil buccal en forme de tube adapté à la récolte du nectar, aux organes reproducteurs rudimentaires. La colonie vit à l'intérieur d'un nid qui, à l'état sauvage, est la plupart du temps construit dans la fissure d'un tronc d'arbre ou d'un rocher dans lequel les abeilles ouvrières (qui constituent la très grande majorité des individus de la colonie) assument les tâches sociales et assurent la défense de la communauté.
Intelligence collective: "l'individu est peu de chose, la société est tout"
Elles confectionnent les rayons de cire, formant de part et d'autre d'un plan vertical deux couches qui se présentent comme une juxtaposition d'alvéoles, remarquables par la régularité globale de leur forme hexagonale. La cire est produite par des glandes cirières situées sous l'abdomen. La cire est mastiquée comme du chewing-gum avant d'être utilisée.
40 grammes de cire pourront porter 4 kg de miel. C'est la forme hexagonale des alvéoles qui permet cette prouesse.
Certains alvéoles plus grands, souvent
moins parfaits dans leur géométrie, sont destinés au développement
larvaire des reines ; d'autres, plus petits, sont réservés aux futures
ouvrières ; d'autres encore servent au stockage du miel et du pollen.
Carte d'identité des habitants de la ruche
Peu après sa sortie de l' alvéole, la reine accomplit un ou plusieurs vols nuptiaux au cours desquels elle s'accouple à quelques mâles. Les spermatozoïdes reçus lors des accouplements sont emmagasinés dans un organe particulier, la spermathèque, et constituent une réserve que l'insecte ne renouvellera pas tout au long de son existence.
1000 à 3000 oeufs pondus chaque
jour par la reine, ce qui équivaut au triple de sa masse corporelle!
Une dizaine de jours environ après l'accouplement commence la ponte. Les œufs sont pondus à raison de 1 000 à 3 000 par jour, ce qui représente un total d'un million, voire davantage, au cours d'une existence complète (qui dure de 2 à 4 années alors que l'ouvrière vit six semaines environ pendant l'été et le mâle quelques mois pendant la belle saison).
La longévité de la reine serait due à sa nourriture faite exclusivement de gelée royale
Chaque œuf, fécondé ou non,
est déposé par la reine dans une alvéole. Les œufs demeurés vierges
donneront naissance aux faux bourdons. Des œufs fécondés deviendront,
selon l'alimentation des larves, des reines ou des ouvrières. On appelle
couvain la surface des cadres occupée par les oeufs, larves et nymphes. Une
grande surface est un signe de vitalité.
Nombre de jours nécessaires aux occupants de la ruche pour accomplir les étapes de leur développement
Durant les trois ou quatre premiers jours de vie, toutes les larves sont
indistinctement alimentées par les ouvrières de gelée royale,
sécrétion hyperprotéique produite par les glandes
nourricières.
Influence du régime alimentaire sur la fertilité d'une abeille
Ce régime est, par la suite, uniquement maintenu pour les larves issues d' œufs fécondés et destinées à donner une reine ; les autres larves, futures ouvrières et futurs faux bourdons, sont, pour leur part, nourries de pollen et de miel. Quelques jours avant le terme du développement larvaire (qui comporte plusieurs mues), les alvéoles sont fermés par un opercule de cire ; le développement nymphal dure généralement huit jours pour les reines, dix pour les ouvrières, et quatorze pour les faux bourdons. La première reine qui découpe son opercule tue ses rivales encore à l'intérieur de leur alvéole. Quant à l'ancienne reine, elle quitte généralement la ruche, suivie par de nombreuses ouvrières, et va ailleurs fonder une nouvelle colonie. La jeune reine, devenue maîtresse, effectue à son tour un ou plusieurs vols nuptiaux.
Les faux-bourdons incitent les ouvrières à travailler davantage... un vrai jeu de massacre dans cette société machiste!
Les faux bourdons sont en moyenne 2000 par ruche. Ils sont extrêmement utile à la communauté. Outre la fécondation de la reine, ils accomplissent quelques petites tâches quotidiennes comme la ventilation de la ruche et l'incitation des ouvrières à travailler davantage. Après l'accouplement, le faux-bourdon meurt car son organe reproducteur reste enfoncé dans celui de la reine. S'ils ne participent pas à la reproduction, les faux bourdons, privés de toute autonomie dans la mesure où ils sont incapables de se nourrir seuls, sont chassés de la ruche ou massacrés dès que leur fonction fécondante n'est plus nécessaire. Les ouvrières piquent les pique-assiettes.
"Il n'y a pas de
sot métier"
D'abord chargées des tâches ménagères, elles deviennent ensuite (vers le 3e jour) des abeilles nourricières, qui alimentent la reine et les larves. Plus tard (aux environs du 10e jour), elles effectuent leur premier vol tout en s'acquittant de charges nouvelles telles que la confection des rayons, l'élaboration et le stockage du miel ou la ventilation de la ruche. Ce sont les abeilles qui ont inventé la climatisation. Elles récupèrent des gouttes d'eau sur leurs thorax velus. Dans la ruche elles battent des ailes. L'évaporation permet de "produire du froid". La température doit être maintenue entre 30 et 34 °C. Vers le 20e jour, devenues butineuses, elles sont chargées de recueillir le nectar, le pollen et l'eau. A chaque sortie, elle peut doubler son poids avec du pollen.
Elle meurt épuisé à l'âge de 45 jours après avoir parcouru 700 km.
Les abeilles ont des glandes sécrétant différentes substances odorantes (phéromones). Elles règlent la vie sociale au sein de la ruche.
"
L'argent n'a pas d'odeur,
"La reine est morte, vive la reine" Une phéromone permet au mâles, lors de la saison
d'accouplement, de repérer une reine.
"Pour butiner le miel, il ne faut pas que l'abeille reste à la ruche"
Proverbe Québécois
Pour indiquer la distance à la source, ou plus exactement l'effort à
fournir pour y parvenir, l' ouvrière effectue diverses figures : La distance entre la nourriture et la ruche se trouve exprimée par le nombre de " huit " exécutés en un temps précis : par exemple, l'insecte exécutera 4 figures complètes en 15 secondes si la distance est de 1 500 mètres. Ce nombre est d'autant moins élevé que la nourriture est plus éloignée. l'abeille indique des distances jusqu'à un maximum de 11 kilomètres
Par ce moyen, l'abeille indique des distances jusqu'à un maximum de 11
Kilomètres. L'intérieur de la ruche n'étant pas éclairé, c'est par simple contact que les abeilles butineuses vont percevoir le message dansé par l'éclaireuse. Elles se gorgent alors de miel et s'envol en direction du butin annoncé. Pendant le vol, Les ailes battent 300 fois par seconde, et pourtant il faut à une abeille autant d'énergie pour parcourir 55 mètres en volant que 4 mètres en marchant
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